Un personnage solitaire tente de tromper l’ennui en jonglant, avec les balles, mais aussi les sons. Tout ce qu’il touche résonne et une mélodie envoutante envahit alors le public.
A la fois clown, jongleur et musicien, ce majordome a de nombreuses ressources, pour dépasser sa solitude. Pourtant, il est venu simplement avec une valise remplie de balles et autour de lui un décor simple avec une table, une poubelle et quelques tabourets. Au fil du temps et des situations cocasses, il nous embarque dans son univers, fait de défis à chercher les angles et les trajectoire audacieuses pour ses balles. C’est alors que les sons résonnent et une symphonie s’élève. La musique, hypnotisante, envahit l’espace dans un final surréaliste fait de performances physiques. C’est un jonglage augmenté, réglé au millimètre, ou le cocasse laisse peu à peu place à l’envoûtement, l’ensorcèlement.
Un spectacle jonglé et burlesque fait de maladresse, de bric et de broc mais où toute une symphonie se met en jeu au fil du temps pour un aboutissement ensorcelant.