Marcel.le et Claude du Groupe Bekkrell
Marcel.le & Claude est l’histoire d’une rencontre entre deux êtres, deux langues, deux bêtes. Ensemble, ces deux créatures partent en voyage et, au gré de leurs jeux, se métamorphosent, s’apprivoisent et s’interrogent sur leurs conditions.
Traversé·e·s par leur animalité, Marcel·le & Claude se livrent à un corps à corps à la fois doux et périlleux, se reniflent,
s’envoient en l’air, se montent dessus, se grognent, chantent et s’aiment. C’est une rêverie pastorale, une quête absurde, un acte physique tendre et dépouillé.
Info + : Stage d’initiation aux portés accrobatiques par Océane Pelpel et Sébastien Davis-Van Gelder le mercredi 15 décembre de 14h à 17h. A partir de 10 ans. Tarif unique 8 €.
Instante par la Compagnie 7bis
Artiste circassien et danseur, Juan Ignacio Tula explore les possibilités de son agrès, la roue Cyr. À travers un échange de forces et de contrepoids entre le métal et son corps, dans l’expression d’une force centrifuge, s’ouvre un champ de possibilités et de découvertes à l’intérieur de la roue Cyr. Comment, dans la simplicité d’un mouvement giratoire et répétitif, l’état d’épuisement rencontré peut s’inscrire dans ce corps ?
De l’aveuglement provoqué par les spirales surgit l’instinct de survie, là où le corps s’engage jusqu’au bout, à proximité du point d’inflexion où tout est infini. Instante, c’est la matérialisation de ce voyage au centre de soi-même.
Juan à travers la danse et la performance physique, questionne ses propres frontières, nous conduit au bord de l’hypnose, bouleverse notre rapport au temps et nous offre en miroir dépassement et humanité. Dans ce voyage d’élévation il s’interroge et se dévoile.
Dans Instante, Juan Ignacio Tula expérimente le mouvement giratoire perpétuel, qui brouille les notions d’espace et de temps, et place l’interprète comme le spectateur dans un état d’hypnose et de transe. S’inspirant des derviches-tourneurs, il cherche avec la Roue Cyr des voies d’accès à cet état particulier. La transe demande à la fois un absolu lâcher prise et une extrême présence, tout comme le mouvement giratoire perpétuel qui abolit la durée au profit de l’instant. Au-delà de la dimension performative et physique, c’est la part d’universel qui réside dans cette quête de l’état limite qu’il s’agit de partager.