Berlin, de nos jours. Parmi la génération des vingt ans, Jan, un jeune homme à vif, passionné, frondeur, marche à la rencontre de toutes sortes de gens dans cette ville qui ne dort jamais. Il se lie à un groupe de jeunes, organisés en collectif, qui tentent à leur façon de ne pas «collaborer» avec le système, de mettre en place une autre relation au travail et à la société. Mais Jan entre aussitôt en conflit avec ces rebelles si raisonnables à son goût. Lui, ne veut pas pactiser avec le monde qu’il condamne, il défend une lutte plus radicale. Son engagement il l’exprime dans un article virulent destiné à leur magazine alternatif. Jugé trop violent, l’article est refusé. Jan poursuit alors sa marche dans la ville, parmi les autres dépossédés de la vie. Il est impatient d’agir, au risque de se brûler. Pour la génération des vingt ans en Europe, anesthésiée par le consumérisme de masse et qui ne connaît plus qu’une liberté sans puissance d’agir, des alternatives sont-elles encore possibles ? Cette génération ne peut-elle qu’assister, impuissante, à la victoire d’un capitalisme anxiogène qui ne produit au fond que des relations mutilées ? Berlin sequenz : est un texte sur le désir. Désir des autres, désir brûlant d’une sincérité, désir d’un autre monde possible…
Texte : Manuel Antonio Pereira
Mise en scène : Marie-Pierre Bésanger
Distribution :
Hélène Bertrand / Léo Bianchi
Yohann Bourgeois / Adèle Grasset
Marie Menechi / Tristan Oudar
Romane Ponty-Bésanger /
Fabien Rasplus / Sacha Ribeiro
Bérengère Sigoure
Production : le Bottom Théâtre / Coproduction : L’empreinte – Scène nationale Brive-Tulle, l’OARA (Office Artistique de la Région Nouvelle-Aquitaine), Théâtre d’Aurillac – Scène conventionnée, Théâtre de Thouars – Scène conventionnée.
Partenaires du projet : Ville d’Uzerche, TNP Villeurbanne, Les Carmes – Théâtre de La Rochefoucauld, l’Adami et la Spedidam.
Avec le soutien du Fonds d’Insertion Professionnelle de L’Académie de l’Union – ESPTL, avec la participation artistique de l’ENSATT, avec le soutien du Fonds d’Insertion de l’ESTBA financé par la Région Nouvelle-Aquitaine. et l’OARA (Office Artistique de la Région Nouvelle-Aquitaine) soutien à la diffusion.
Crédit photo : Patrick Fabre.